Cet architecte de 55 ans s'est rendu au centre des impôts de Créteil et, dans la cour du bâtiment, s'est tiré une balle dans la tête avec un revolver calibre 38 chargé de six balles. Il avait auparavant laissé un mot à une employée de l'accueil : « Vous avez voulu ma peau, vous l'avez. »
Il aura fallut 6 ans au moins, voire bien plus pour que le desepoir des entrepreneurs en difficultés quittent les "faits divers" pour faire la UNE (pour combien de temps et avec quels résultats?).
Alors je vous propose cette relecture d'un de ces "faits divers" relaté par Le Parisien en janvier 2012 ( et bien d'autres quotidiens)
"Cet architecte de 55 ans s'est rendu au centre des impôts de Créteil et, dans la cour du bâtiment, s'est tiré une balle dans la tête avec un revolver calibre 38 chargé de six balles. Il avait auparavant laissé un mot à une employée de l'accueil : « Vous avez voulu ma peau, vous l'avez. »"
- "Il ne travaillait plus depuis des années":
- "Le centre des impôts, a fermé ses portes pour la journée et une cellule psychologique y a été mise en place".
- « On a souvent des gens agités qui se présentent à l'accueil, mais on n'avait jamais vu un tel drame. Apparemment, il a demandé à voir une employée en particulier, mais il n'a pas attendu longtemps. Il devait être vraiment désespéré. »
- "Une enquête « aux fins de recherche des causes de la mort » a été ouverte".
- "Ce voisin décrit un homme gai lors de son emménagement dans les lieux il y a presque vingt ans, devenu triste au fil des ans, mais qui ne se laissait toutefois pas aller."
A aucun moment un travail sérieux d'enquête est publié. On fait médiatiquement de cet homme un
1/ faible , raté , incapable
2/ un bourreau qui "traumatise les vraies victimes", les pauvres fonctionnaires des impôts
3/ un agité du cerveau, une personne instable , nécessitant de soins psychiatriques qui "n'a pas attendu longtemps" ( c'est donc lui l'unique responsable de son malheur)
4/ on ne lit nulle part les résultats de cette enquête.........
5/ de heureux, il devient triste et naturellment , sans véritable motivation, sinon sa propre depression.
Encore plus écoeurant c'est ce message laissé sur un forum par Raphaël Zacharie de IZARRA qui ferait mieux d'éviter d'écrire sur des sujets qu'il effleure sans les creuser et qui excuse/remplace son ignorance par une plume acérée qui légitime selon lui , sans doute, ses affirmations toutes à fait gratuites et assassines.
Je n'ose penser au mal qu'il a pu faire, lui et d'autres comme lui, à la famille de cet homme.
"Trop facile de fuir ses responsabilités en accusant l’Etat de ses malheurs personnels !
Honte à ce lâche contribuable qui a voulu culpabiliser les honnêtes employés des Impôts de Créteil en se suicidant devant la perception de la ville sous prétexte qu’il avait des dettes impayées à hauteur de 26 000 euros !
Il a d'ailleurs traumatisé le personnel et je compatis à leur détresse car ce sont eux les vraies victimes. Etre témoin d'un acte aussi hideux est une chose terrible. Cela restera gravé dans leur mémoire toute leur vie. Cet homme y avait-il songé avant d'agir ? J'espère que les employés ne subiront pas de conséquences funestes qu'a occasionné l'acte égoïste de cet être immature.
Quand on a des dettes on les paye ! Ou on trouve un arrangement. Mais on ne vole pas les gens en se défilant, même par la tombe.
La crise n’est qu’un prétexte, juste un mot à forte connotation émotive qui arrange bien les mauvais payeurs...
Celui qui estime que sa propre vie vaut moins que 26 000 euros et quelques désagréments, celui-là est à plaindre.
Je n’irai pas pleurer sur ces mauvais citoyens qui s’immolent pour échapper à leurs responsabilités citoyennes !
Personne n'a poussé cet homme au suicide. C'est lui et lui seul qui a choisi de fuir ses responsabilités en mettant fin à ses jours.
N'importe qui peut trouver des excuses à sa détresse personnelle en minimisant ses propres fautes et en accusant la société, l'administration, la prétendue déshumanisation du système, les voisins, etc...
Tous les endettés ne se suicident pas, la plupart finissent par payer leurs dettes et tout rentre dans l'ordre. C'est cet homme qui a agi avec iniquité, non la société.
Personne ne l'a poussé à se suicider. Il avait le choix de vivre et faire face à ses responsabilités, il a préféré tourner le dos aux problèmes plutôt que de les affronter.
Je ne vois pas de noblesse dans la fuite.
A présent qui va payer les dettes du défunt ?
Le contribuable honnête et courageux. Geste très peu élégant de sa part, non ?
Vive l’administration, organe étatique neutre, objectif et donc réellement démocratique et jetons l’opprobre sur ces minables petits citoyens cherchant à se faire apitoyer par le moyen du chantage et du spectacle médiatique ! "
Raphaël Zacharie de IZARRA
http://forum-plus.forumactif.org/t5237-creteil-un-homme-se-suicide-devant-le-centre-des-impots
Je reprends cette phrase absurde:
" ces minables petits citoyens cherchant à se faire apitoyer par le moyen du chantage et du spectacle médiatique" par Raphael Zacharie au sujet de cet architecte suicide.
Le chantage et le spectacle médiatique est la recherche d'un bénéfice de la part d'un "vivant" , non d'un "mort".
Selon le Code pénal français, le délit de chantage est le fait d’obtenir, en menaçant de révéler ou d’imputer des faits de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération, soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d’un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d’un bien quelconque (art. 312-10 Code pénal).
Qu'a -t-il gagné de ce suicide?