Appartenir à un réseau génère du chiffre d’affaires:
23% des dirigeants de TPE qui appartiennent à un réseau formel dégagent plus de 50% de leur CA grâce au réseau.
"Un réseau formel est un groupe d’entreprises qui décident de s’associer pour atteindre un objectif commun. Le réseau a un nom et les membres adhèrent à des principes communs clairement établis."
Faire partie d'un réseau n'est pas facile:
1/ On peut y adhérer, mais l faut avant tout les identifier et choisir le plus adapté à sa propre entreprise. Ce n'est pas une tâche aisée, car en se trompant de réseau, on y perdra forcément un temps précieux , de l'énergie et la déception générée sera contre-productive
2/ On peut le créer, mais il faut se poser alors les bonnes questions : objectifs, statuts, choix des adhérents, conditions d'admission... Cela nécessite une expérience que peu de dirigeants de TPE possèdent.
3/ Pour animer un réseau, il ne faut surtout pas oublier qu'il y aura en face un groupe de chefs d’entreprises et d’indépendants, qui sont des décideurs ayant l’habitude de travailler seuls.
- 30% des animateurs de réseaux estiment que c'est une tâche difficile car leurs interlocuteurs sont des chefs d'entreprise dont la forte personnalité est la caractéristique commune.
28% affirment que mener des actions de prospection commune est compliqué.
Quel est l'intérêt d'un réseau?
Les chiffres parlent d'eux mêmes:
2.6 millions d'entreprises, soit 96% du total des entreprises ont moins de 20 salariés.
Un regroupement ponctuel ou permanent par zone géographique, par code APE, clientèle commune , par nécessités communes même d'un faible pourcentage, ne peut que permettre l'évolution de l'entreprise.
Les grandes entreprises ont l'habitude des regroupements, des alliances: cela leur permet de conquérir de nouveaux marchés ou d'améliorer leur pouvoir d'achat. Les petites entreprises recourent elles aussi à des réseaux, mais il ne sont pas identifiés ou identifiables, ils ne sont pas formalisés.
Pourquoi les réseaux ne sont pas populaires pas au sein des TPE?
Les petites entreprises craignent de devoir partager leur faible part de marché avec leurs concurrents. Une réflexion approfondie et sérieuse démontre que ces craintes , bien que totalement infondées, sont pourtant le premier frein.
Le second est effectivement une question de personnalité: contrairement aux grandes entreprises habituées à hiérarchiser , les TPE sont en première ligne dans toutes les fonctions de l'entreprise. L'ego du chef d'entreprise prend souvent le pas sur les intérêts de l'entreprise ou simplement sur l'identification de ses besoins. Sa confrontation avec ses pairs entraînent une remise en question qu'il n'est pas disposé, la plupart du temps, à affronter.
Une troisième raison est le manque de temps allié à la difficulté d'atteindre (voire créer) et comprendre l'intéret ces réseaux.