Le taux de suicide des patrons mis en doute...........
Je suggère très sérieusement que les professions indépendantes, qui lisent en ce moment même cet article , se rapprochent de M. Olivier Torres, Président de l'Observatoire Amarok (http://www.observatoire-amarok.net/) dont les résultats concernant le taux de suicide des patrons sont mis en doute dans l'article de Libération du 7 Novembre 2014 : "Patrons suicidés : une hécatombe au doigt mouillé".
Or, nombreuses sont les associations qui aujourd'hui remplacent notre gouvernement dans son devoir de prévention et protection et peuvent témoigner de l'urgence de prises de mesures afin de secourir les petites entreprises ( et tous les indépendant en général) totalement isolées et ignorées par le système même qui les a fait naitre,
car comme le dit si bien M. Torres:
"Une société mature est une société qui protège ceux qui la font vivre "
"L'observatoire AMAROK a une double finalité :
Sociétale : Sensibiliser l'opinion publique à l'importance de la santé des indépendants que ces derniers soient artisans, commerçants, dirigeants de PME ou Professions libérales
Scientifique : Construire un pont entre les sciences médicales et les sciences de l'entrepreneuriat
Leur constat :
Les PME sont souvent délaissées par les sciences sociales, humaines et médicales
Or elles représentent :
- 96% des entreprises françaises
- 2 emplois sur 3
- 60% du PIB" ( source : Observatoire Amarok)
Il est impossible de porter secours et de modifier la législation concernant les professions indépendantes si ces dernières se terrent dans leur mutisme , convaincues que rien ne peut être fait pour eux.
C'est pourquoi j'invite tous les lecteurs à se rapprocher auprès des structures aux adresses suivantes selon leur situation ( outre que nous contacter sur info@aidentreprise.fr ou nous adresser une copie de mail):
- Suicide de l'entrepreneur:
Observatoire Amarok, M. Torres:Olivier.TORRES@univ-montp3.fr
Des numéros verts sont aussi à l’écoute, tels que SOS Suicide Phénix, Cap Ecoute, ou la Porte ouverte.
- Entreprise en difficulté et risque de suicide
Dispositif du Tribunal de Saintes: mbinnie@tcsaintes.com
Repérer les signaux Problèmes de sommeil ou d’alimentation, stress, agressivité, alcoolisme, isolement, idées noires, des enfants qui vont mal, un conjoint sur le point de partir… Ne pas croire que c’est normal, "vu la situation". L’horizon paraît bouché, on croit qu’en finir permettrait d’arrêter ses souffrances.
Accepter de se faire aider Le patron n’est pas un surhomme, capable de tout supporter seul. Un professionnel extérieur ne portera aucun jugement, contrairement aux proches, aux pairs, aux salariés. Faire appel à un médecin (traitant, hospitalier), un psychologue, permet de partager ce que l’on portait seul et de nommer sa peine.
Regarder vers l’avenir Un professionnel aide à retrouver des perspectives. Il peut aussi renvoyer vers les services sociaux, ouvrir les yeux sur une santé défaillante, proposer une prise en charge des proches. Trois ou quatre rendez-vous suffisent parfois. Pour éviter une multiplication des problèmes, mieux vaut ne pas trop attendre.
www.aidentreprise.fr - 9/11/2014