Encore un drame qui se profile.
L'expulsion pour non renouvellement de bail , faute d'arriérés de 3 000 euros, sera jugée en janvier 2015.
Quelle serait la responsabilité pénale de l'assistante sociale qui a reçu cette lettre et qui les fait sortir de son bureau sans les rassurer sur leur sort, sachant qu'il y a une arme chez eux, deux enfants et une menace de suicide, si ces désespérés passent à l'acte?
"Aujourd’hui la responsabilité professionnelle des travailleurs sociaux mais aussi de leurs institutions est interrogée non seulement par le pouvoir judiciaire mais aussi par les médias.
De récents procès ont conduit des travailleurs sociaux à expliciter le sens et le contenu de leurs interventions dans le cadre de l’accompagnement social qu’ils avaient engagé
auprès de personnes soit mises en cause soit victimes. Les institutions ont eu elles aussi à rendre compte de ces actions." (Source ANAS)
Je connais peu cette famille. Mais elle , oui. "Elle les connait, ils ont fait appel à elle d'autres fois" selon ses propres propos.
Une famille de mythos ou une assistante incompétente et laxiste?
L'avenir nous le dira sans doute.
J'ai son nom ,que pour l'instant je prends la liberté d'oculter sur la lettre dans l'attente de sa réponse. J'ai parlé avec elle, et je pense qu'elle devrait changer de métier, mais cet avis n'engage que moi.
Devant son incapacité à trouver une réponse, je lui ai demandé alors de faire un constat de la situation économique/sociale de cette famille et de leur remettre afin de tenter d'obtenir une aide juridictionnelle (qui selon l'asssitante leur sera refusée selon les "barèmes") pour se faire représenter/dérendre légalement, faute de ne pouvoir se permettre de payer un avocat.
Je doute que cette requete aboutisse.
Pour l'instant je n'ai que:
-la convocation au tribunal pour le 5 janvier 2015,
-une absence de réponse de l'assistante sociale quant au relogement ( "c'est pas son problème") et urgences alimentaires.
-l'aveu verbal d'une présence d'un fusil dans les murs domestiques
et cette lettre adressée à l'assistante sociale que la famille m'autorise à publier dans l'intégralité, mais dont je décide de conserver l'anonymat pour l'instant .
J'ai demandé à cet entrepreneur, d'en envoyer une copie aussi au Procureur de la République du Tribunal dont ils dépendent.
QUE SE PASSERA-T-IL LE 5 JANVIER 2015?
On nous laisse seuls face à la misère des autres.
On me dit souvent que je n'ai pas à porter ce poids sur mes épaules. J'aimerai bien le reléguer, mais à qui ? Tous les appels restent sans réponses.
Alors je garde tous les courriers qui me sont envoyés en copie et leurs réponses ( ou absence de réponse)
Si deux (ex) patrons se suicident par jour et si un seul est dans mes archives, je ferai mon devoir de citoyen. Je dénoncerai les coupables.
J'engagerai la responsabilité de tous les concernés , quelque soit l'affaire, s'il y a encore une tentative de suicide ou mort par suicide parmi ceux qui font appel à nous.
Alors peu importe si ces affaires de ces "petites gens de zone défavorisées" mais "aux revenus qui sortent des barèmes" qui ne permettent ni RSA, ni APL , ni l'Aide Juridictionnelle, par contre engloutis par les cautions , les agios, les pénalités, les surtaxations, les dettes d'une situation professionnelle et que l'assistante déclare ne pouvoir faire rentrer dans le surendettement, ne sont pas traitées dans l'urgence aujourd'hui.
Je vais accepter moi aussi le fait que ce "n'est pas de ma responsabilité" car je n'ai pas les moyens financiers, politiques ou médiatiques pour faire pression ou me faire entendre , mais quand il y aura des morts sous ma responsabilité,il faudra bien finir par nous entendre.
PEU IMPORTE SI CES EX PATRONS EN DÉTRESSE SONT RESPONSABLES OU NON DE LEUR SITUATION
ILS ONT UN DROIT INALIÉNABLE:
VIVRE DANS LA DIGNITE.
Nous avons tous, où que nous soyons, le droit de vivre dans la dignité. Ainsi, personne ne devrait être privé de son droit à un logement convenable, à la nourriture, à l’eau et aux réseaux d’assainissement, à l’éducation et aux soins de santé.
Les droits économiques, sociaux et culturels, y compris le droit à la nourriture et le droit au meilleur état de santé et d’éducation susceptible d’être atteint, relèvent autant des droits humains que la liberté d’expression et le droit à un procès équitable. Il y a près de soixante ans, l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme consacrait le principe de l’universalité et de l’indivisibilité des droits humains – selon lequel tous les êtres humains doivent pouvoir se prévaloir de tous ces droits