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QUAND LES FRANÇAIS SE REBELLENT...........
1539 : le grand tric des imprimeurs lyonnais.
1831 : la révolte des Canuts à Lyon.
1848 : Révolution de 1848 (journées de juin, etc.)
1864 : la grève devient légale suite à l'abrogation du délit de coalition à l'occasion de la libéralisation de l'Empire.
1871 : Commune de Paris et de Lyon.
1891 : première célébration française et internationale de la journée d'action du 1er mai. À Fourmies (Nord) la troupe tire sur les grévistes : dix morts, 35 blessés.
1892 : grève des mineurs de Carmaux.
1906 : grève suite à la catastrophe de Courrières. Sous le gouvernement Clemenceau, la France connaît un pic de grèves.
1907 : révolte des vignerons du Languedoc en 1907: état quasi-insurrectionnel dans le sud de la France.
1908 : Grève de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges (département de la Seine, des dizaines de mort et des arrestations massives à la CGT)
1919 : grèves de juin dans la métallurgie parisienne avec de forts accents révolutionnaires.
1920 : grève générale des cheminots, des mines du Nord et d'autres corps de métier (tels l'habillement)
Mai-juin 1936 : grève générale spontanée suite à la victoire électorale du Front populaire : occupation des usines. Instauration des congés payés, hausses de salaires de 20 % en moyenne (plus tard compensées par la hausse des prix1).
26 mai - 10 juin 1941 : la grève des mineurs du Nord / Pas-de-Calais constitue sans doute un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France.
1946 : la Constitution de la Quatrième République consacre le droit de grève dans son préambule. Ce préambule a toujours valeur constitutionnelle par décision du Conseil constitutionnel.
1947 : grèves ouvrières, notamment chez Renault.
1948 : grève des mineurs de 1948
1950 : l'arrêt Dehaene du Conseil d'État confirme que le droit de grève a le statut de principe fondamental.
Mai 1968 : grève générale sauvage. Des manifestations étudiantes sont suivies d'occupation de locaux universitaires puis de nombreux salariés de différents secteurs économiques se mettent en grève. Le pays est paralysé par l'arrêt de la distribution des carburants. Le 13 mai 68, des défilés rassemblent 200 000 à un million de personnes à Paris, selon les différentes sources, et un million dans une trentaine d'autres villes du pays, entraînant le lendemain des débrayages dans les usines. Le 22 mai 1968, la France compte 8 millions de grévistes et le 25 mai, au lendemain de l'Ascension, on frôle les 9 millions de grévistes, le record de précédente grande grève de 1936 (6 millions) étant battu. Les accords de Grenelle, signés à 7 heures du matin, sont rejetés par les assemblées générales. Le 30 mai, une manifestation en soutien au Président de la République, qui vient de dissoudre l'Assemblée, rassemble huit cent mille personnes2. Les accords de Grenelle conduisent, entre autres, à une hausses de 35 % du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) et de 10 % des salaires en moyenne.
Printemps 1973 : grève autogestionnaire à l'usine de montres Lip de Besançon.
Octobre 1973 : grève générale dans la région de Laval (Mayenne).
Mars 1974 : grève lycéenne contre le projet de loi Fontanet.
Printemps 1976 : grève étudiante contre la réforme du second cycle.
Automne 1978 : grève des lycées professionnels.
1979 : manif des sidérurgistes à Paris le 23 mars.
23 mars 1979 : manifestation lancée par la CGT contre le plan de restructuration de la métallurgie du gouvernement Barre, marquée par de violents affrontements avec les autonomes.
Mars 1980 : grève des instituteurs parisiens.
Mai 1980 : grève étudiante contre le décret Imbert.
1982 : grève des sidérurgistes de Vireux (Ardennes) contre les licenciements (occupation d'usine) et nombreuses grèves menées notamment par les salariés immigrés de l'automobile à l'usine Citroën d'Aulnay et à l'usine Talbot de Poissy.
Mai 1983 : grève contre la réforme Savary. 22 septembre : début de l'occupation de l'usine SKF d'Ivry-sur-Seine ; elle dure jusqu'au 28 mai 1985.
Janvier-février 1984 : grève des douanes françaises, puis des camionneurs, qui auront une influence décisive sur la signature de l'accord de Schengen l'année suivante.
Le 24 juin 1984 a réuni plus de 1,5 million de personnes (850 000 selon le ministère de l'intérieur3) à Paris pour la défense de l'École privée, contre le projet de loi socialiste sur l'École laïque4.
Novembre-décembre 1986 : grève étudiante contre le projet Devaquet. Le 4 décembre 19865, 200 000 personnes selon la police, un million selon les organisateurs, manifestent à Paris contre le Projet de loi Devaquet6.
Décembre 1986 - janvier 1987 : grève des cheminots.
1988 : après le mouvement chez les gardiens de prison, ce sont les mouvements chez les infirmières 29 septembre - 24 octobre et à La Poste qui retiennent l'attention. Apparition de coordinations de grève, réunissant syndiqués et non-syndiqués, combattues par la CFDT.
1990 : Manifestation lycéenne contre la réforme de Lionel Jospin
1993 : grève des pilotes à Air France
Mars 1994 : Après le manifestation contre la révision de la Loi Falloux du 16 janvier, grève étudiante et lycéenne contre le CIP (Contrat d'Insertion Professionnelle).
Novembre-décembre 1995 : mouvement étudiant en novembre, puis grève, principalement dans la fonction publique, contre la réforme de la Sécurité sociale, dite « plan Juppé ». Le 12 décembre 19957 marque le point culminant des Grèves de 1995 en France8 contre le Plan Juppé de 1995, avec deux millions de manifestants7.
Été 1996 : grève de la faim des « sans-papiers » de l'église Saint-Bernard.
Fin 1997 - début 1998 : mouvement d'occupation des Assedic par les chômeurs.
Novembre 1998 : grève de la faim des étudiants « sans-papiers » de l'université de Nanterre.
2000 : grève chez Cellatex à Givet (Ardennes) du 5 au 21 juillet ; suite à la liquidation de leur société, les salariés menacent de déverser de l'acide dans une rivière pour attirer l'attention sur leur sort.
Novembre 2002 : grève des routiers pour la réduction du temps de travail, grève étudiante contre l'autonomie financière des universités.
Mars-juin 2003 : grève de la fonction publique contre la réforme du régime des retraites, dite « plan Fillon ». Le 13 mai 2003, près de 180 rassemblements9.avaient réuni 1,13 million de personnes contre la réforme Fillon des retraites.
Été 2003 : grève des intermittents du spectacle contre la réforme du système d'indemnisation-chômage.
Janvier-avril 2005 : mouvement lycéen contre la loi Fillon.
Le 28 mars 20067, les manifestations3 rassemblent entre 1,055 million4 et 3 millions8 de personnes selon les sources, lors du mouvement contre le contrat première embauche, débuté progressivement le 7 février 2006, avec 400 000 manifestants, tandis que le surlendemain, le 9 février 2006, l'article 49-3 permit au Parlement d'adopter le projet de loi. Un mois plus tard, le 7 mars 2006, des manifestations rassemblent 400 000 à 1 000 000 de personnes. Le 18 mars, c'est 530 000 manifestants selon la police et 1,5 million selon les organisateurs.
Le 19 mars 20093,7 réunit 3 millions de personnes8, pour la plus importante des quatre journées de grèves et de manifestations organisées par les huit premiers syndicats en 2009.
Grèves contre la réforme française des retraites de 2010 suite à la réforme des retraites en France en 2010. Le 23 septembre, 3 millions de personnes ont manifesté dans 239 villes en France, selon la CGT et 2,9 millions selon la CFDT, les deux syndicats évaluant à 300 000 personnes la manifestation parisienne, qui s'est répartie en deux cortèges pendant six heures. Selon le ministère de l'Intérieur les manifestants étaient 997 000 dans toute la France, dont 65 000 à Paris, l'Île-de-France n'ayant rassemblé que 6,5 % des manifestants. D'autres manifestations ont lieu, le 6-7 septembre, 12 octobre, 16 octobre, 19 octobre, 21 octobre...

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